Comment débuter cette année 2025 en mettant à distance les multiples motifs d’inquiétude que l’actualité déverse ces dernières semaines ? La persistance de la guerre en Europe, le conflit au Proche-Orient et sa résonance dans le débat public en France, l’arrivée d’un pouvoir personnel et autocratique décomplexé aux Etats-Unis saturent les débats.
L’agressivité du discours du président investi et de son camp vis-à-vis de la terre entière s’incarne aussi dans le déni du changement climatique pourtant scientifiquement établi et de ses facteurs humains. Au regard de son premier mandat, il rompt également de façon spectaculaire avec l’idée d’une communauté unie des démocraties et d’un lien particulier avec l’Europe. Il n’y a plus de notion d’«Occidentaux», au sens construit à la sortie de la seconde guerre mondiale et renforcé par la guerre froide, mais une division avec des pouvoirs aux tendances autoritaires qui cherchent à flatter la puissance américaine tout en menaçant les valeurs démocratiques et sociales de l’Union européenne, défiée comme jamais.
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