L’édito de Maxime MORIN – Septembre 2024

L’inexplicable décision de dissolution de l’Assemblée nationale et le résultat inattendu des élections législatives ont débouché sur une période qui aura permis de tester la plasticité tant vantée de la Cinquième République. Pour autant, le garant des institutions ayant à la fois pris son temps et des décisions très personnelles, une sorte d’état gazeux s’est installé. Sans fait majoritaire incontestable et sans pratique concrète de l’exercice délicat de la coalition, la nomination d’un Premier ministre venant d’un parti dont le poids au Parlement est désormais marginal constitue une première à l’issue difficilement prévisible.

Instance collégiale D3S du 10 septembre 2024 – Nouveau gouvernement, mêmes dossiers urgents à traiter

Soixante jours après le second tour des élections législatives, qui ont débouché sur une défaite du camp présidentiel, ce dernier s’est enfin décidé à nommer un Premier ministre. La constitution d’un nouveau gouvernement, dont la pérennité semble toute relative et soumise à l’éclatement des minorités parlementaires issu de la séquence électorale, suscite néanmoins de fortes attentes dans le monde de la santé et plus particulièrement au sein des établissements de la fonction publique hospitalière.