Entretien
Trois lauréates «Talentueuses»

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Temps de lecture : 11 minutes

Le parcours Talentueuses est destiné aux femmes ayant construit un parcours professionnel leur permettant de prétendre dans un avenir proche à des postes fonctionnels de direction dans la fonction publique.

Pour la fonction publique hospitalière, le programme s’adresse à des femmes directrices d’hôpital qui ambitionnent d’accéder dans les 6 à 18 mois à une chefferie d’établissement ou un emploi fonctionnel (cheffe ou adjointe).

La formation offre  :

  • de développer leur connaissance de soi
    (forces/faiblesses, intelligence émotionnelle, finalités personnelles) ;
  • de travailler leur marque personnelle (assertivité, image, visibilité) ;
  • de booster leur leadership (comprendre l’autre, dynamique d’équipe,
    style de management/leadership, management situationnel) ;
  • de bâtir un plan de développement personnel (objectifs déclinés en actions) ;
  • de faire partie intégrante d’un collectif féminin de soutien et d’émulation.

Le SYNCASS-CFDT a demandé à trois lauréates de la session 2023-2024 de partager leur expérience : Sandrine DELAGE, directrice du CH Erdre-et-Loire, à Ancenis, Fanny GAUDIN, déléguée générale du GCS Hôpitaux universitaires du Grand Ouest (HUGO), et Marion ROSENAU BRUNEAU, directrice adjointe au CHU de Nancy.

Sandrine DELAGE
Directrice du CH Erdre-et-Loire Ancenis
Fanny GAUDIN
Déléguée générale du GCS hôpitaux universitaires
du Grand Ouest (HUGO)
Marion ROSENAU BRUNEAU
Directrice adjointe au CHU de Nancy
Vous faites partie des directrices de la FPH sélectionnées pour participer au programme Talentueuses. Quels sont vos parcours depuis que vous êtes sorties de l’EHESP ?

Sandrine DELAGE – Je suis issue de la 33e promotion, et j’ai exercé différentes fonctions de directrice adjointe dans trois CHU, à Reims, Rennes et Nantes. J’ai alterné des directions fonctionnelles et des directions de site en prise directe avec le management de pôles d’activités cliniques et la gestion de projets complexes, comme la restructuration/construction de bâtiment hospitalier. En 2017, je suis devenue cheffe d’établissement et je dirige le centre hospitalier Erdre-et-Loire, à Ancenis, en Loire-Atlantique.

Fanny GAUDIN – J’ai eu la chance de connaître un parcours diversifié, tant sur le plan fonctionnel que géographique et au sein d’établissements de tailles très différentes.

J’ai commencé en 2008 en tant que directrice des achats, système d’information et travaux au CH de Bayeux, en prolongement de mon stage long d’EDH.

J’ai eu ensuite l’envie d’une expérience en outre-mer. J’ai pris un poste de directrice des affaires générales et financières/SI au centre hospitalier de Mayotte, où je suis restée deux ans et demi. Cette expérience inédite s’est révélée très formatrice, le CHM étant le seul opérateur de santé de l’île, nous conduisant à construire et développer l’offre de santé et médico-sociale, en lien étroit avec la délégation départementale de l’ARS.

J’ai ensuite découvert l’environnement des CHU en exerçant en tant qu’adjointe au DRH au CHU de Brest, puis DRH et directrice déléguée de pôle.

En 2019, souhaitant toujours évoluer dans la découverte hospitalière, j’ai eu l’opportunité de prendre la direction de la recherche et de l’innovation. J’ai également réalisé l’intérim du DGA durant la période Covid. La découverte de l’écosystème de la recherche et de l’innovation m’a assez naturellement conduite au GCS Hôpitaux universitaires du Grand Ouest (HUGO), où j’exerce en tant que déléguée générale depuis mars 2022.

Marion ROSENAU BRUNEAU – J’ai commencé par un poste aux affaires générales aux hôpitaux civils de Colmar (68) auprès de Christine Fiat, établissement qui a été mon terrain de stage.
J’ai ensuite muté vers le CHR de Metz-Thionville et le CH de Briey (57) sur un poste de directrice logistique achats et hôtellerie avec, comme projet phare, le déménagement et l’ouverture du nouvel hôpital de Mercy à l’été 2012.

Nous avons ensuite avec mon conjoint (également DH) muté en Bretagne où j’ai poursuivi ma carrière durant trois ans au centre hospitalier intercommunal de Cornouaille (29) comme directrice des ressources matérielles, en élargissant le spectre de mes compétences aux travaux, à la sécurité et au biomédical, tout en étant administratrice du GCS Blanchisserie de Cornouaille.

Suite à une proposition de poste de Bernard DUPONT, DG du CHU de Nancy (54), nous sommes retournés en Lorraine, à Nancy, où j’ai encore exercé trois ans sur le même périmètre (mais dans un CHU et avec de nombreuses réorganisations liées au plan de refondation).

J’ai pris la responsabilité de deux centres hospitaliers en direction commune (Pont-à-Mousson et Pompey et Lay-Saint-Christophe) à compter d’avril 2019.

Durant 9 mois en 2023, j’ai en plus assumé l’intérim du centre psychothérapique de Nancy et du CH de Ravenel à Mirecourt, dans les Vosges (88), consolidant mon expérience de directrice d’hôpital et de management.

Je viens de quitter mon poste de directrice déléguée de deux centres hospitaliers pour rejoindre l’agence régionale de santé Grand Est comme secrétaire générale.

Quelles ont été vos principales motivations pour présenter vos candidatures à Talentueuses ?

Sandrine DELAGE – Aux deux tiers de ma carrière, j’avais envie d’une formation structurante pour aborder une nouvelle phase, à la fois pour valoriser mon expérience et ouvrir de nouvelles perspectives. Une formation axée sur le service public et ouverte aux différentes fonctions publiques me semblait appropriée. Quant à la notion de soutien aux carrières féminines, je ne savais pas quelle forme cela prendrait, et j’étais curieuse de ce qui allait être proposé !

Fanny GAUDIN – Je n’avais pas connaissance du dispositif avant que Marie-Noëlle GERAIN BREUZARD, avec qui j’ai travaillé dans le cadre d’HUGO, ne m’en parle. Elle savait que j’avais initié une réflexion sur mon parcours professionnel et que cet accompagnement pouvait m’aider à projeter le champ des possibles pour la suite. J’ai fait confiance au CNG, je l’ai vu comme une opportunité pour cheminer dans ma réflexion.

Sans nier la différence homme-femme dans nos fonctions, je n’ai jamais eu à connaître de différences de traitement, ce n’était pas un sujet pour moi. Pour autant, l’autocensure, la question de légitimité, ce fameux syndrome de l’imposteur ont pu limiter mes projections. Nous avons tendance à prendre pour des échecs le fait de ne pas être retenues lorsque nous candidatons. Il faut accepter de candidater sans succès immédiat, sans attendre non plus de répondre strictement à toutes les attentes formalisées sur une fiche de poste !

Marion ROSENAU BRUNEAU – Après la formation d’Hôpital Plus en 2018-2019 et celle de Care Plus à l’EHESP en 2022-2023 (deux formations que je recommande), l’envie de découvrir d’autres fonctions publiques m’a rattrapée.

L’alternative entre poursuivre dans le domaine de la santé ou découvrir une nouvelle administration et de nouveaux services publics méritait d’être challengée et accompagnée dans son cheminement par une formation ambitieuse et novatrice.

Intégrer un collectif féminin de soutien et d’émulation constituait une réelle opportunité que j’ai pleinement saisie en ayant été retenue dans cette troisième promotion de Talentueuses.

Depuis ma formation initiale, je n’ai eu que peu de coaching individuel et d’accompagnement pour mon parcours professionnel. Or, j’étais convaincue que pour poursuivre ma progression, rejoindre un programme comme Talentueuses m’aiderait à développer plus rapidement mes qualités professionnelles.

Le programme a-t-il répondu à vos attentes ?

Sandrine DELAGE – Oui, parce que j’en suis ressortie avec une belle énergie, et j’ai pris conscience que c’était ce dont j’avais besoin, au regard de la gestion de la crise Covid et d’une situation qui reste très tendue depuis : nous portons nos établissements à bout de bras, il faut de la force et de l’enthousiasme pour continuer d’embarquer tout le monde ! Les rencontres enrichissantes, le partage d’expérience, la recherche du type de leadership qui nous correspond le mieux, tout cela me porte encore, alors que les séminaires sont terminés. J’ai particulièrement apprécié la méthode pédagogique, qui allie le coaching de groupe, le co-développement et le coaching individuel : c’est cette combinaison qui permet de prendre du recul et de modifier ses pratiques ou son savoir-être selon ses ambitions et ses objectifs.

Quant aux moments de partage avec les collègues des autres fonctions publiques, ils m’ont permis de mesurer les enjeux de la réforme de nos statuts : pas de mobilités fluides sans règles communes !

Fanny GAUDIN – Je suis arrivée avec quelques hésitations, n’assumant sans doute pas le rassemblement exclusif de femmes en position de responsabilité ! Le groupe a été scindé en deux groupes de 50 personnes pour faciliter les échanges. Néanmoins, les huit jours que compte le programme représentent finalement peu de temps pour permettre de bien faire connaissance les unes avec les autres. Mais peut-être faut-il moins s’interroger ou observer et se lancer dans les échanges pour capitaliser au maximum sur ces temps privilégiés !

Le programme Talentueuses m’a permis de découvrir d’autres réalités de travail, d’autres environnements professionnels, notamment au sein de la fonction publique d’État.

Le cadre bienveillant et complètement extérieur s’est avéré bénéfique et favorable pour nous poser des questions sur nos pratiques de management, mais aussi sur nos composantes propres en matière de leadership, de responsabilité et de priorités de vie.

Si j’avais une recommandation pour les sessions futures, elle concernerait l’intégration de plus d’activité physique lors des sessions pour favoriser la dynamique de groupe et mettre en adéquation les préconisations avec la pratique en matière de prévention santé !

En somme, ce programme constitue un vrai levier. Les mises en situation (présenter un projet, préparer un entretien de recrutement…) donnent un coup de boost et participent à consolider notre confiance en nous. Un autre exercice consistant à faire un pitch pour expliquer en 180 secondes notre métier permet de travailler la synthèse, d’identifier ses forces, de voir comment se valoriser… tout en faisant la promotion du métier de DH qui se révèle encore très méconnu au sein de la FPE et de la FPT.

En conclusion, l’initiative est excellente.

Marion ROSENAU BRUNEAU – Oui pleinement, les trois modules ont été des temps privilégiés pour apprendre sur soi, se rencontrer, échanger sur nos situations professionnelles, se projeter et ainsi exercer pleinement nos missions de service public.

J’ai particulièrement apprécié les réflexions sur l’estime de soi, le leadership, l’assertivité, l’ambition, l’équilibre de vie… Spéciale dédicace à la team des hospitalières !

Les points forts qui m’ont marquée :

  • les ateliers « Les drivers », « CV », « Gestion des situations complexe et dépassement », « Mon ego et moi », «Boîte de céréales et personal branding » ;
  • le point sur ses valeurs, « le verbe de ta vie » ;
  • les techniques pour « pitcher » de manière efficace, se projeter professionnellement, « la carte de transformation » ;
  • l’attention portée à mes talents, mes besoins ;
  • la gestion du temps.

En combinant coaching collectif, coaching individuel, co-développement, mentorat et rencontres inspirantes, ce programme a créé un collectif de femmes soudées et bienveillantes.

Selon vous, cette formation peut-elle jouer un rôle significatif pour atteindre l’égalité professionnelle pour les plus hauts postes de la fonction publique ?

Sandrine DELAGE – Le programme donne des outils à chacune pour percer le plafond de verre, mais il donne aussi conscience qu’il n’y aura pas de résultats sans une politique globale incluant les acteurs du recrutement. Il y avait 700 candidates pour 100 places, c’est dire la marche à monter pour répondre aux attentes des femmes travaillant dans la fonction publique !

Talentueuses est donc une brique, et une brique qui frappe par son ambition et par la dynamique que la DIESE et l’INSP ont délibérément choisi d’insuffler. Et cela s’avère utile vu le nombre de femmes qui s’interrogent sur les sacrifices que représente la prise de responsabilités, alors que les hommes auraient tendance à y voir spontanément plus d’épanouissement !

Si Talentueuses agit à l’échelle individuelle, de nombreux rapports (par exemple celui de Brigitte Gresy) ont montré l’intérêt d’autres leviers, notamment la sensibilisation des recruteurs aux biais de recrutement, ainsi que l’accompagnement des carrières.

Le CNG s’engage sur ces deux derniers points, et c’est une excellente chose, pas seulement pour les femmes, d’ailleurs, mais pour l’ensemble des collègues. Nos carrières sont riches, difficiles aussi, accidentées parfois, et heureusement le métier de DH peut s’exercer de façon variée : l’enjeu est de créer les conditions pour permettre des évolutions de carrière plus inclusives sans créer de frustrations. Programmer des formations continues diplômantes et adaptées à des objectifs d’évolution, préparer les étapes suivantes de sa carrière, être accompagnée dans la prise de poste de chef d’établissement, ou dans le transfert vers une autre fonction publique, ce sont autant de soutiens nécessaires et qui se complètent.

Fanny GAUDIN – Si cette formation permet une démarche d’accompagnement, d’introspection pour chacune des participantes, elle doit être prolongée par des initiatives personnelles, mais également par des dispositifs dépassant la seule incitation.

Pour autant, la prise de conscience de ses priorités, l’identification des renoncements que nous sommes prêtes à faire, l’ensemble de ces questions nécessitent une prise de recul qui n’est pas évidente dans l’activité du quotidien.

Nous avons souvent des profils de bon soldat, engagé, prêt à répondre à une commande. Être maître de son parcours et au clair avec ses choix n’est pas évident, surtout chez une femme qui aura plus tendance qu’un homme à se questionner sur sa légitimité à évoluer en responsabilité.

La question de la sphère privée est naturellement aussi importante à prendre en compte dans la réflexion sur la carrière.

Marion ROSENAU BRUNEAU – Ce type de programme peut contribuer à progresser en matière d’égalité professionnelle dans les postes à hautes responsabilités. Il aide à travailler sur ses pensées limitantes et à se donner les moyens d’aller de l’avant en réfléchissant à sa cible et aux moyens pour y parvenir.

L’égalité femme-homme reposera aussi sur la juste prise en compte par l’ensemble de la société des hommes dans la sphère privée et le regard que celle-ci (employeurs compris) porte sur les nouveaux pères/hommes.

J’ai un conjoint pleinement impliqué au quotidien auprès de nos trois enfants qui adore le temps qu’il passe avec eux, les accompagner à l’école, aux activités et anniversaires.

Il exerce également un poste à haute responsabilité, nous jonglons à deux en termes d’organisation et de quotidien. C’est essentiel pour que chacun de nous puisse s’épanouir, au travail et comme parents !

Le programme a-t-il eu un impact sur la façon dont vous envisagez vos projets professionnels ?

Sandrine DELAGE – Oui, dès le premier séminaire, et je continue d’y travailler, avec plus de recul et de méthode qu’auparavant. Le programme me permet aussi d’articuler plus sereinement une projection professionnelle à moyen terme et un investissement professionnel quotidien authentique avec mon équipe et tous mes interlocuteurs proches.

Mais dès à présent l’approfondissement sur le leadership pendant la formation m’a encouragée à développer l’accompagnement systémique que nous avions commencé à mettre en place dans mon établissement l’année dernière : exprimer les attentes des uns vis-à-vis des autres, prendre le temps de mieux se comprendre avant de foncer dans la résolution de problème, organiser une supervision pour améliorer ses pratiques comme cela existe dans le soin depuis longtemps. Ce qui au départ était expérimental m’apparaît désormais comme essentiel dans le fonctionnement d’équipe.

Enfin, le programme fait aussi réfléchir sur la place donnée à la santé physique et mentale lorsqu’on exerce des responsabilités, pour soi-même et pour ses équipes. C’est une réflexion à approfondir et à partager.

Le programme Talentueuses est un moment privilégié pour examiner différents chemins professionnels possibles et se donner les moyens pour accomplir les projets qui nous motivent. Et c’est aussi une source d’énergie qui fait beaucoup de bien !

Fanny GAUDIN – Je n’ai jamais été très à l’aise avec l’idée de « travailler son réseau ». Je concevais davantage un réseau comme se constituant à l’aune de nos expériences, de nos « preuves sur le terrain ». Mais force est de constater que ce n’est pas une approche toujours très efficace et que cela peut prendre du temps !

Talentueuses m’a vraiment ouverte sur cette idée de construction d’un réseau comme faisant partie intégrante de notre quotidien, pour la construction de notre parcours, mais aussi pour ouvrir et faciliter la construction de projets dont nous avons la charge dans l’exercice de nos missions.

La formation et la rencontre des collègues des autres fonctions publiques m’ont fait prendre conscience de la spécificité de la FPH au regard des responsabilités très vite exercées dans la carrière et de la légitimité de nos profils pour exercer dans la FPT et la FPE. Il y a une méconnaissance des possibles, des emplois existants dans les autres fonctions publiques.

Dans la FPH, très tôt dans la carrière, nous sommes plus exposés à la prise de décision. Nous sommes déjà sur des postes à responsabilité, avec une grande autonomie. C’est en faisant découvrir notre métier de DH, et bientôt je l’espère de D3S, aux collègues des autres fonctions publiques que nous en prenons réellement conscience.

Dans le programme Talentueuses, il serait sans doute intéressant de créer plus de points de contact avec et surtout entre les ministères, le CNG, le CNFPT, la DIESE pour que tous nous éclairent sur leurs attentes spécifiques de leur environnement.

J’ai pu par ailleurs profiter en parallèle des regroupements, de sessions de co-­développement ainsi que d’un coaching réalisé par un membre de la DIESE. Ce dernier m’a ouvert les horizons en me parlant des immersions encadrées dans la FPT et la FPE. Ce dispositif, encore méconnu, peut constituer un véritable levier pour les collègues, associant ainsi le CNG à la démarche. À titre personnel, j’ai bénéficié de mises en relation avec des collègues administrateurs territoriaux et référent du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, me permettant ainsi de poursuivre mes investigations sur le champ de mes possibles professionnels !

Si mes choix personnels limiteront peut-être mon évolution professionnelle, le programme Talentueuses m’aura permis de l’objectiver, et de lever des verrous dans ma réflexion et mes initiatives. Et plus encore que la formation, ce sont bien les mises en relation ainsi offertes par Talentueuses qui rendent ce programme inédit.

Marion ROSENAU BRUNEAU – Oui clairement, il m’a permis d’envisager d’exercer un autre métier que celui de DH que j’exerce depuis ma sortie d’école en 2008 et à me projeter sur le poste que je vais prendre au 1er octobre à l’ARS Grand Est.

J’adore toujours autant mon travail de directrice déléguée, mais l’envie de comprendre, à un autre poste et avec une autre focale, le domaine de la santé m’a gagnée aussi grâce aux échanges avec des collègues « Talentueuses » qui sont passées en ARS.