Webinaire cadre : Environnement numérique de travail et management en santé ?

Jeudi 14 décembre 2023 de 16h00 à 17h30. Début du Webinaire dans : Suivre le direct Plus d’informations Eliabel TRAMONI parlera de son expérience de directrice d’établissement où elle a du traiter la question du numérique avec ses équipes. Jérome CHEMIN a participé en 2015 à la commission Mettling qui a remis le rapport « Transformation numérique et vie au travail », il témoignera du travail qui est fait par la CFDT Cadre sur le sujet.

Arrivée d’Yvan LE GUEN, permanent DH

L’équipe nationale du SYNCASS-CFDT évolue, avec l’arrivée d’Yvan LE GUEN en tant que permanent de la section des DH. Diplômé de la promotion D3S 2010/2011, il a débuté sa carrière au sein d’un groupement de coopération sociale et médico-sociale (GCSMS) dans le Val-de-Marne, en tant que responsable des activités alternatives à l’hébergement. Parallèlement, il a dispensé des cours à l’école des hautes études en santé publique (EHESP) dans le cadre de la formation CAFDES. Élu conseiller syndical au SYNCASS-CFDT en 2012, il a occupé le poste de permanent national au sein du syndicat jusqu’en 2020. Cette même année, il rejoint l’établissement public de santé mentale de Caen dans le Calvados, exerçant les fonctions de directeur des ressources humaines, des affaires médicales et du dialogue social. Il a intégré le corps des DH en 2022. Au cours de sa carrière, il a activement participé à divers comités et commissions nationales, notamment en siégeant en commission administrative paritaire nationale (CAPN), à la commission d’accès au tour extérieur D3S, à l’installation de la commission conditions de travail (CCT). Il siège au comité consultatif national (CCN) depuis sa création et succède à Nathalie MARCZAK dans les fonctions de permanent national. Il est joignable par messagerie : yvan.leguen@syncass-cfdt.fr et par téléphone 07 71 02 85 55.

Un drame dont toutes les leçons doivent être tirées

Dans l’affaire née du suicide du Professeur Jean Louis MEGNIEN, le tribunal correctionnel a rendu son verdict le 15 novembre 2023, condamnant les cinq prévenus poursuivis, dont l’AP-HP en tant que personne morale, à des peines d’amende et de prison avec sursis. Les peines proches dans leur nature et leur intensité sont cependant toutes inférieures au réquisitoire. L’interdiction d’exercice qu’encourait notre collègue Anne COSTA, DG du CHU de Poitiers, a été considérée par le tribunal correctionnel comme une sanction « disproportionnée ». La logique en droit est respectée sur ce point car la responsabilité de l’ex directrice de l’hôpital européen Georges Pompidou était recherchée en tant que représentante de l’institution. Les avocats des prévenus ont immédiatement annoncé faire appel de cette décision de justice de première instance. Cette affaire, qui concerne des professionnels aguerris et toujours en responsabilité pour plusieurs d’entre eux, a mis en évidence les situations de conflits internes particulièrement complexes auxquels sont confrontés les responsables médicaux, les cadres et les directeurs, dont la mission au quotidien est de tenter d’y remédier. Comme dans ce cas, aux conséquences dramatiques pour la victime et ses proches, ces conflits peuvent s’enraciner durablement dans des événements dont les directeurs ne sont pas maîtres. Leur contexte comporte des zones d’ombre que même la justice ne peut éclairer complètement. Preuve du manque d’outils à l’époque des faits pour aborder ces sujets difficiles, les pouvoirs publics ont installé dans la foulée de ce drame un dispositif national de médiation pour les établissements de la FPH. Les premiers rapports d’activité de cette structure montrent une demande continue et en forte croissance. Elle est encore largement nourrie de conflits anciens, voire très anciens, profondément ancrés dans les communautés, souvent insolubles sans appui et sans regards extérieurs pour les responsables locaux. Même après l’intervention des niveaux national ou régional de la médiation, il peut arriver que les conditions d’une résolution équilibrée et apaisée restent inatteignables. Nous devons privilégier chaque fois que possible cette voie non juridictionnelle, incompatible d’ailleurs avec une action parallèle en justice, qui offre la possibilité de solutions d’apaisement conduites par des professionnels extérieurs neutres et compétents. Les directeurs ne doivent pas hésiter à s’en saisir. Nous saluons l’action pédagogique et d’accompagnement de la médiation nationale et souhaitons qu’elle poursuive et amplifie son action. La durée extrêmement longue de l’instruction et de la procédure correctionnelle, qui sera prolongée du fait de l’appel interjeté et du procès qui s’ensuit, est une épreuve pour tous. Notre collègue, professionnelle expérimentée et reconnue, mérite tout notre soutien dans cette épreuve. Elle est également soutenue par la direction générale de l’AP-HP. Rappelons ici l’intérêt de solliciter, comme l’a fait Anne COSTA, la protection fonctionnelle auprès des pouvoir publics. Le harcèlement fait désormais partie du paysage des risques de tout type d’exercice de la responsabilité, du quotidien possible de tous les professionnels, encadrant direct ou non, de tout salarié engagé dans une relation au travail. Cela concerne a fortiori des directeurs, responsables légaux des établissements et de la santé au travail de tous leurs salariés. Il est donc indispensable d’approfondir la formation des dirigeants actuels et futurs et de les préparer à prévenir et corriger ces situations.

Instance collégiale D3S du 21 novembre 2023 – Bien vieillir… et bien traiter les D3S !

L’environnement professionnel des collègues reste plombé par la persistance de difficultés majeures de fonctionnement des établissements. Certains ont dû ainsi faire face aux conséquences extrêmes d’intempéries, impliquant des mesures d’urgence pour préserver leurs locaux et leurs personnels, apporter des solutions à des habitants désemparés de ces territoires. Les lourdes conséquences du dérèglement climatique sur les établissements, les usagers et les professionnels s’observent désormais en toutes saisons. Les crises succèdent aux crises, n’offrant aucun répit. Dans ce contexte, les annonces ministérielles s’enchaînent. Dans la foulée du conseil national de la refondation et de sa fabrique du bien vieillir, la ministre des solidarités et des familles a dévoilé le 17 novembre dernier la stratégie interministérielle « Bien vieillir », présentée comme un plan d’action pour préparer la transition démographique. Le gouvernement s’est engagé à élaborer une loi de programmation sur le grand âge, conformément au souhait exprimé à l’unanimité́ par l’Assemblée nationale lors de l’examen de la proposition de loi Bien vieillir, sans aucune précision de date pour sa mise en œuvre. Le SYNCASS-CFDT espère que cette dernière ne connaîtra pas le même sort que la loi Grand âge annoncée comme priorité présidentielle lors de la précédente mandature. Les priorités des parlementaires et des pouvoirs publics ces dernières semaines n’ont guère contribué à éclaircir l’horizon de gestion des établissements. Les débats et les réactions entendus au Sénat à l’occasion du projet de loi immigration sur la remise en cause de l’aide médicale d’Etat sont consternants. Ainsi, même nos principes fondamentaux, comme la prise en charge sanitaire sociale ou médico-sociale sans distinction, devraient être relus à l’aune d’une efficacité supposément rationnelle et souhaitée par nos concitoyens ? Dans le même temps, un nouveau record a été établi dans notre pays qui questionne une fois de plus la politique sociale de ce gouvernement : au moins 2 800 enfants sont à la rue, dont presque 700 sont âgés de moins de 3 ans. Nous sommes très loin des engagements présidentiels de juillet 2017 : « La première bataille, c’est de loger tout le monde dignement. Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus. C’est une question de dignité, c’est une question d’humanité ». La situation générale des établissements sanitaires, médico-sociaux et sociaux, reste par ailleurs marquée par la grande précarité des équilibres financiers. La conjonction de déficits budgétaires et d’une offre d’accueil, d’hébergement et de soins qui reste contrainte illustre la profondeur du marasme que vivent les équipes et que les collègues doivent gérer. Pour le SYNCASS-CFDT, ce constat appelle un règlement immédiat de la crise financière que traversent les établissements. Cela passe par l’abondement de leurs ressources pour tenir compte du niveau d’inflation réellement constaté et compenser enfin les revalorisations salariales indispensables intervenues depuis le Ségur. Le fonds d’urgence et de soutien exceptionnel attribué aux établissements et services médico-sociaux est insuffisant et ne doit pas conduire les commissions locales à mettre en cause la gestion des directeurs. La branche autonomie, présentée dans le PLFSS pour 2024 avec un excédent évalué par les pouvoirs publics à 1,3 milliards d’euros à fin 2024, permet d’assumer cette charge. Il y a en effet urgence à assurer, par des mesures d’envergure, la pérennité des EHPAD publics, acteurs majeurs de la filière gériatrique, pour garantir une prise en charge digne du grand âge. Il y a également urgence à restaurer l’attractivité des métiers des agents de la FPH, à commencer par le versement du CTI aux catégories professionnelles qui en sont encore exclues. Cela implique également l’application à l’ensemble des personnels de la FPH des mesures de revalorisations des sujétions de travail de nuit et dimanches et jours fériés annoncées fin août. Il y a enfin urgence à restaurer l’attractivité perdue des emplois D3S, le faible nombre de candidatures sur ce tour de mutation en étant une fois de plus l’illustration : le seul emploi fonctionnel de cette publication de postes ne recueille plus que trois candidatures (cinq lors de la première publication) ; les cinq emplois donnant accès à l’échelon fonctionnel, comptent une ou deux candidatures ; les autres emplois enregistrent entre un et cinq candidats dans le meilleur des cas, un seul emploi dans le Morbihan suscitant neuf candidatures, un emploi n’en recueille aucune. Le nombre moins important de postes sans candidat par rapport à la précédente publication s’explique en partie par les candidatures de non fonctionnaires, les seules sur certains emplois. A moins que l’ambition soit celle-là, dans la suite des remarques de la Cour des comptes regrettant que les décideurs publics ne se soient pas emparés des possibilités de recrutement de contractuels, élargies depuis la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique ? Il est urgent de traiter la question de l’attractivité des emplois et de la chute des effectifs du corps des D3S qui se transforme progressivement en un corps d’adjoints, la dernière illustration se trouvant dans les affectations en sortie de l’EHESP. Cela passe par le respect des dispositions du protocole d’accord du 20 février 2008 prévoyant l’actualisation régulière des listes d’emplois dont ceux du champ des D3S. La DGOS a adressé pour vérification aux organisations syndicales les projets d’arrêtés relatifs à l’actualisation 2023. Le SYNCASS-CFDT a procédé, comme à son habitude, à un travail technique d’analyse de ces listes. Il a fait remonter ses observations et corrections à la DGOS pour lesquelles il n’a obtenu aucun retour. La publication de ces listes au Journal officiel est annoncée dans le courant du mois de novembre. Le SYNCASS-CFDT sera vigilant sur le respect de ces publications avant la fin de l’année, d’autant que de nouveaux établissements intègrent la liste des emplois donnant accès à l’échelon fonctionnel, avec pour conséquence une augmentation du régime indemnitaire des chefs d’établissements. Cela passe surtout par une revalorisation statutaire, toujours pas dessinée ni même esquissée après les propositions inadmissibles de juin dernier. Certes nous disposons depuis vendredi, après de multiples relances auprès de la DGOS, du ministère de la transformation et de la fonction publiques et du ministère de la santé et de

Instance collégiale DH du 16 novembre 2023 – Les annonces et les engagements ne suffisent plus – Les directeurs toujours dans l’attente

Le contexte professionnel des collègues reste plombé par la persistance de difficultés majeures de fonctionnement des établissements. Certains doivent ainsi faire face, en ce moment même, aux conséquences extrêmes d’intempéries impliquant des mesures d’urgence pour préserver leurs locaux et leurs personnels, apporter des solutions à des habitants désemparés de ces territoires. Les lourdes conséquences du dérèglement climatique sur les établissements, les patients et les professionnels s’observent en toutes saisons désormais. Les crises succèdent aux crises, n’offrant aucun répit. La situation générale des hôpitaux, incluant le secteur des EHPAD qui leur sont rattachés, reste marquée par la grande précarité des équilibres financiers, alors même que l’amélioration du recrutement de soignants, certes palpable dans certains établissements, est trop limitée pour produire les effets espérés. La conjonction de déficits budgétaires et d’une offre de soins qui reste contrainte, au niveau des plateaux techniques comme des capacités d’hospitalisation et d’hébergement, illustre la profondeur du marasme que vivent les équipes et que les collègues doivent gérer. Les priorités des parlementaires et des pouvoirs publics ces dernières semaines n’ont guère contribué à éclaircir l’horizon de gestion des établissements. Les débats et les réactions entendus au Sénat sur le projet de loi immigration à l’occasion de la remise en cause de l’aide médicale d’Etat sont consternants. Ainsi, même nos principes fondamentaux, comme l’est le soin sans distinction, devraient être relus à l’aune d’une efficacité supposément rationnelle et souhaitée par nos concitoyens ? Vouloir limiter drastiquement un dispositif qui contribue de façon majeure aux objectifs de santé publique de la nation, malgré une manifeste sous-utilisation, est une faute qui a pour seul mérite de réunir contre elle l’expression quasi unanime des organisations et professionnels de santé libéraux comme hospitaliers. Sa restriction viendrait, une fois de plus, entraver le bon fonctionnement des établissements. Lors de l’instance collégiale de septembre, le SYNCASS-CFDT déplorait l’improvisation des annonces de la Première ministre le 31 août. Deux mois plus tard, l’incertitude demeure sur le périmètre de mesures annoncées et attendues quant à la revalorisation des sujétions de nuit et de dimanches et fériés. Laisser croire que ces sujétions ne seraient pas compensées à l’identique selon qu’on appartient ou pas à la filière soignante est délétère pour le climat social. Les débats sur le PLFSS se sont inscrits dans une trajectoire très contrainte sur les enveloppes de l’hospitalisation publique. Les signaux sont désormais explicites d’un retour de la rigueur, malgré l’accroissement des déficits, le poids de l’inflation non compensé et les mesures salariales non intégralement financées depuis le Ségur de la santé, de l’aveu même des autorités. Un courrier à la Première ministre du 30 octobre dernier, cosigné par les associations d’élus locaux, la FHF et les conférences de directeurs et de présidents de CME, alertait sur l’ampleur des impasses. En regard, l’adoption sans vote du PLFSS par la procédure de l’article 49-3 suscite un vrai malaise et marque les limites démocratiques d’un débat tronqué qui, sous couvert de dépenses et de recettes, traite en fait de l’état de l’offre de soins et de l’égal accès de tous à la santé dans notre pays. Ce contexte dégradé d’exercice professionnel et l’enlisement des discussions statutaires ont contribué à l’expression du mécontentement des directeurs le 19 octobre dernier. Le coup porté lors du démarrage de ces dernières, s’agissant des D3S, réclamait une réaction forte des collègues. Le SYNCASS-CFDT est conscient que la grève et la manifestation sont des moyens d’expression exceptionnels pour nos corps de direction. Ils sont cependant nécessaires quand le dialogue se réduit à une concertation de façade et que les réalités de terrain sont niées par les pouvoirs publics. Les discussions ont certes repris sur les évolutions du statut de DH avec deux réunions tenues le 25 octobre et le 9 novembre. Pourtant, la méthode reste bancale et hasardeuse. Le SYNCASS-CFDT redit qu’il est crucial que tous les corps de direction de la FPH soient embarqués simultanément dans la réforme de la haute fonction publique ; il redit que les décalages de calendriers dans le traitement des différents corps représentent un risque majeur pour les équipes et les établissements, y compris pour la gestion quotidienne des situations individuelles par le département de gestion des directeurs du CNG ; il redit que le tempo annoncé de la refonte du statut des DH n’est pas réaliste si la DGOS veut laisser un temps d’échange suffisant autour des propositions qui sont sur la table ; il redit l’imprudence à annoncer un décret statutaire parachevé dans un mois, alors que rien de précis n’a été encore mis à la discussion sur les modalités de changements de grade, l’évolution du régime indemnitaire, la valorisation des postes occupés et la prise en compte des carrières accomplies, le reclassement des collègues … Il n’est pas trop tard pour redonner le temps à la discussion de fond. Le nouveau statut ne pouvant matériellement entrer en vigueur que dans le courant de 2024, la précipitation n’a aucun sens. Se donner de la marge sur le calendrier permettrait a contrario le traitement en parallèle des statuts de D3S et de DS que nous souhaitons articulés. En ce qui concerne les candidatures aux postes examinés ce jour, on ne relève pas d’inflexion aux tendances observées lors des instances collégiales précédentes. La disparité du nombre des candidatures sur le territoire et la faible proportion des candidatures féminines sur la plupart des emplois restent préoccupantes. La première promotion du programme « talentueuses » est un levier utile. Il faut en actionner d’autres. A ce titre, le SYNCASS-CFDT sera attentif sur les suites données à la loi du 19 juillet dernier et le renforcement des objectifs d’égalité professionnelle qu’elle promeut.

Cycle des Hautes études de Service public (CHESP) session 2024-2025 : Appel à candidature ouvert par le CNG

L’appel à candidature du CHESP est lancé. La formation est ouverte aux seuls DH et refusée aux D3S et DS, malgré notre demande. C’est un nouveau signal négatif envoyé à ces deux corps de direction, laissés à l’écart de la politique des ressources humaines de la haute fonction publique. Qu’est-ce que le cycle des hautes études de service public ? Mis en œuvre en 2021, il s’agit d’un programme de formation d’excellence à destination des cadres dirigeants issus des trois versants de la fonction publique et de la magistrature de l’ordre judiciaire. Les professionnels ainsi formés sont susceptibles, à l’issue du CHESP, de mobilité sur des fonctions de hauts dirigeants publics, toutes fonctions publiques confondues. Ce programme est piloté par la DIESE, délégation interministérielle à l’encadrement supérieur de l’Etat, qui coordonne et anime la politique des ressources humaines en matière d’encadrement supérieur et dirigeant de l’Etat. LES OBJECTIFS DU CHESP LE PROGRAMME DE FORMATION Quels profils de candidats ? Le nombre de place attribuées aux directeurs issus de la FPH est limité à 15, comme l’an passé. Peuvent candidater les DH qui remplissent les conditions précisées dans l’appel à candidature. Nous attirons votre attention sur le fait que ces critères sont cumulatifs. APPEL A CANDIDATURE Comment candidater ? Le candidat devra remplir le formulaire de candidature et y adjoindre : Un CV (2 pages maximum) ; Les trois derniers supports d’évaluation. Les dossiers de candidatures seront examinés par un comité de sélection composé de membres du CNG et de la DIESE. Vous avez jusqu’au 26 novembre 2023, 23h59 (heure de Paris) pour remplir le formulaire en ligne : FORMULAIRE Quel calendrier ? Date butoir de réception des dossiers : 26 novembre 2023 à 23h59 (heure de Paris) Réunion du comité de sélection : mi-décembre Publication de la liste des candidats retenus sur le site internet du CNG : début janvier 2024 Assessments (pour les candidats retenus) : courant janvier 2024 Début du cycle de formation : 19 mars 2024 Fin du cycle de formation : 12 mars 2025 Si vous avez des questions sur la procédure et vos candidatures vous pouvez contacter : Lionel PAILHE, lionel.pailhe@syncass-cfdt.fr Marie Andrée PORTIER, ma.portier@syncass-cfdt.fr 

Accès à la classe exceptionnelle DH et son échelon spécial : le dernier du genre ? Tableau d’avancement 2024 : NOS CONSEILS PRATIQUES

L’instruction relative à la mise en œuvre des tableaux d’avancement au grade de la classe exceptionnelle et de son échelon spécial est parue. Les lignes directrices de gestion qui intègrent les critères défendus par le SYNCASS-CFDT depuis la création du GRAF sont en ligne sur le site du CNG. Les discussions en cours sur l’évolution du statut de DH laissent penser que ce tableau d’avancement sera le dernier à s’appliquer selon les dispositions actuelles. Le nouveau statut est en effet annoncé courant 2024 sans effet rétroactif. Le SYNCASS-CFDT poursuivra cette année la défense des dossiers des collègues lors de la préparation technique du tableau d’avancement avec le CNG, par une analyse au cas par cas et une interprétation continue et cohérente de critères qui tiennent compte de l’évolution de l’exercice professionnel de la fonction de direction. Fidèle à ses principes et soucieux de les concrétiser, il soutiendra le respect du principe d’égalité professionnelle femmes-hommes dans l’examen des parcours du troisième vivier. Il défendra une vision exigeante mais non élitiste de l’accès à ce grade qui reste encore trop restreint au regard du quota statutaire : seuls 10 % des DH ont atteint la classe exceptionnelle quand le quota est de 20%. La date limite de remontée au CNG des dossiers évaluateurs est fixée au vendredi 29 décembre 2023. ACCÉDER À L’INSTRUCTION DU CNG DU 5 OCTOBRE 2023  Le calendrier 29 décembre 2023 : date limite pour la transmission des dossiers de demande assortis des propositions des évaluateurs au CNG. Un délai est ensuite nécessaire au CNG pour vérifier l’éligibilité à la classe exceptionnelle et examiner les parcours professionnels. Début 2024 : conformément aux dispositions de la ligne directrice de gestion précitée, le CNG organisera une réunion d’étape de préparation des tableaux avec les syndicats de directeurs siégeant à la CAPN. Les tableaux d’avancement arrêtés par la directrice générale du CNG seront ensuite transmis aux organisations syndicales et leur information communiquée aux intéressés dans la foulée. Les nominations prendront bien effet au 1er janvier 2024 ou le cas échéant à la date à laquelle toutes les conditions statutaires sont remplies, au plus tard le 31 décembre 2024.  L’entrée en vigueur du nouveau statut de DH courant 2024 peut avoir des conséquences, en particulier sur le reclassement induit. A l’heure actuelle, ces dispositions n’ont fait l’objet d’aucun échange avec la DGOS. Le SYNCASS-CFDT vous détaille dans son dossier les dispositions permettant l’accès à la classe exceptionnelle et les critères afférents au titre de l’année 2024. ACCÉDER AU DOSSIER DU SYNCASS-CFDT Le nombre de promotions possibles Le nombre de promotions possibles sera établi sur la base des effectifs connus au 31 décembre 2023 et sera communiqué en janvier 2024. Pour la classe exceptionnelle : L’accès est contingenté par le quota maximal de 20 % appliqué à l’effectif de la totalité du corps, soit environ 580 directeurs. Le tableau potentiel 2024 est estimé à 300 places. Il est impossible que ce quota soit atteint faute de directeurs remplissant les conditions. Pour le vivier III : Le contingentement est dans la limite de 20% des promotions annuelles possibles à la classe exceptionnelle, soit environ 60 places. Comme les années précédentes, le SYNCASS-CFDT portera une attention particulière à l’analyse des dossiers proposés au titre du vivier III, pour lesquels le contenu des fonctions et des parcours est déterminant. Pour l’échelon spécial de la classe exceptionnelle : L’accès est contingenté par un quota de 15% appliqué à l’effectif de la classe exceptionnelle. Le nombre de départs en retraite intervenus dans l’année, fluctuant, est le facteur majeur expliquant le nombre de promotions. ACCÉDER À LA FOIRE AUX QUESTIONS GRAF DU CNG Le SYNCASS-CFDT reste à votre disposition pour toute question, vous renseigner et vous conseiller. N’oubliez pas de nous transmettre l’intégralité des pièces de votre dossier pour que nous le suivions et le défendions au mieux.

Mobilisation des directeurs de la FPH : maintenir la pression et amplifier l’action !

L’appel à la grève et au rassemblement des trois organisations syndicales majoritaires des corps direction de la FPH s’est traduit par un taux de mobilisation d’au moins 20% représentant plus de 1 000 grévistes dont 150 directrices et directeurs qui ont battu le pavé devant le ministère de la santé. Le rassemblement était déterminé, sonore et convivial avec une forte mobilisation des futurs collègues ED3S. L’implication des promotions en formation à l’EHESP a été très visible avec notamment 90% des deux promotions d’ED3S en grève et 100% des EDS. Des déclarations de soutien à la mobilisation ont également été faite au conseil d’administration de l’EHESP qui se tenait ce jeudi 19 octobre par nos trois organisations syndicales. Une délégation de nos trois organisations incluant deux délégués des promotions ED3S a été reçue durant une heure par Lucie LIGIER, conseillère au cabinet du ministre de la santé et de la prévention, et Philippe CHARPENTIER, sous-directeur à la DGOS. La déclaration commune suivante a été lue de même qu’une déclaration des ED3S et une des EDS. Cet entretien n’a pas permis d’entrevoir d’avancées concrètes, avec toutefois des inflexions exprimées notamment sur le traitement de l’évolution statutaire des D3S : Le cabinet affirme que la réforme de la haute fonction publique appliquée à la FPH est une priorité du ministre, élément qu’il avait eu l’occasion d’affirmer directement aux responsables de nos fédérations santé-sociaux juste avant cette entrevue ; Il est réaffirmé qu’aucun corps n’est écarté ; cependant, rien de concret n’a été dit sur les directeurs des soins en dehors de la reprise du chantier, nécessaire, des voies d’accès au corps ; Les propositions formulées fin juin pour les D3S qui nous avaient conduit à quitter la table des discussions ne sont plus assumées par le ministère ; dans la même veine, le terme de « mesures spécifiques » pour le corps utilisé lors de la réunion au ministère de la transformation et de la fonction publiques le 10 octobre est récusé, il est désormais question de « réforme » appliquée au corps ; Il a été réaffirmé qu’un calendrier de discussions, bloquées depuis juillet, serait rapidement communiqué, les séances incluant la présence du cabinet ; Il a été confirmé que la comparabilité des corps de DH et de D3S ne pouvait pas être remise en cause ; Il n’est toujours pas opposé d’argument à l’intérêt d’un seul corps de niveau administrateur pour exercer sur l’ensemble du champ de la FPH, qui serait pourtant dans l’esprit de la réforme appliquée dans le versant État de la fonction publique. Pour autant nos interlocuteurs ont redit que les passerelles vers les autres versants étaient au cœur de la réforme ; Le cabinet affirme que face à la DGAFP, le ministère défend la position d’un traitement de la FPH qui ne soit pas « moins disant » par rapport aux deux autres versants. La période de plus de trois mois sans proposition nouvelle aurait été mise à profit pour travailler des améliorations en faveur des directeurs de la FPH ; Le cabinet a exprimé la volonté d’un dialogue tenant compte des propositions des organisations syndicales ; Nos trois organisations ont insisté sur la nécessité d’un calendrier cohérent et synchrone dans la mise en œuvre. Dans l’attente de la reprise des discussions annoncée pour novembre, nos trois organisations soulignent l’impératif de propositions plus consistantes et plus cohérentes. Le ministre aurait exprimé son souhait de parvenir à un accord. Il doit maintenant s’en donner les moyens ! Merci à tous d’avoir répondu rapidement présent, et en nombre. Par leur mobilisation le 19 octobre, les directeurs grévistes ont fait bouger les lignes. Nos trois organisations veulent maintenir la pression et amplifier l’action pour que la réforme de la haute fonction publique s’applique aux trois corps. Nous communiquerons à nouveau vers tous les collègues dans la période décisive qui s’ouvre et appellerons au besoin à une nouvelle mobilisation nationale. Maxime MORIN Philippe GUINARD      Thomas DEREGNAUCOURT  

L’édito – Septembre / Octobre 2023

Face aux difficultés rencontrées par nos secteurs d’activité, le gouvernement a usuellement considéré que le pire avait été évité dans la gestion de la période estivale. Il semble ne pas prendre la mesure, une fois de plus, des efforts qui sont déployés, au risque de l’épuisement, dans nombre de territoires et d’établissement pour éviter le collapsus dans la continuité des prises en charge et la réponse aux besoins des populations. En témoignent le fond d’aide « mesurette » au sortir de l’été pour soutenir les EHPAD les plus en difficulté : non que ces 100 millions € ne soient pas utiles mais ils apparaissent bien pauvres au regard de l’ampleur de la dégradation de la situation sur le terrain. Plusieurs départements s’en alarment d’ailleurs, et c’est sans doute ce qui a conduit le gouvernement à y répondre. Alors que les rapports s’accumulent pour démontrer à quel point le système de tarification ternaire est à bout de souffle, le projet de PLFSS 2024 affiche une réforme seulement optionnelle de la fusion des sections soins et dépendance, laissée au choix des départements. Si ceux-ci, comme ce fut le cas pour le secteur de l’Enfance, privilégient une vision de leurs compétences en tant qu’attribut de pouvoir, on peut craindre un impact limité d’une réforme pourtant relativement consensuelle. Après avoir ouvertement négligé les élus dans les débuts du premier quinquennat du Président de la République, le pouvoir actuel exprime une pusillanimité paralysante malgré les urgences du secteur. Ce PLFSS 2024 ne contient pas grand-chose pour susciter l’adhésion, encore moins l’enthousiasme. La réforme du financement de l’hôpital, annoncée avec fracas mais encore peu détaillée et négligeant à la fois la lisibilité et la robustesse, ne saurait réussir si l’ONDAM est d’emblée sous-évalué. L’exécutif n’a manifestement pas compris que la décennie précédente a essoré le système de santé, et notamment les professionnels de santé dont les compétences font défaut dans bien des territoires : comment interpréter autrement le retour de ficelles éculées comme les économies demandées encore et toujours sur les achats ou sur les transports ? Comment ne pas être frappé par les expédients de recettes avec l’augmentation de forfaits sensés responsabiliser les patients ? C’est par les mesures les plus contestables socialement que le gouvernement recherche des ressources dont ils se prive par ailleurs dans sa politique fiscale, en particulier les exonérations de cotisations inconditionnelles aux entreprises. Quoiqu’il en soit, cette présentation alimente une expression décomplexée des lobbys comme les laboratoires de ville ou le privé lucratif qui réclament le maintien de leurs marges. La politique de santé manque tout simplement de courage. Le SYNCASS-CFDT ne partage pas tous les éléments posés par le collectif « Nos services publics » sur l’état des services publics paru en septembre. Mais le constat d’ensemble est juste : les deux dernières décennies ont opéré un décrochage entre l’évolution des besoins et les moyens qui y sont consacrés, produisant de fait une altération de la confiance des usagers et une perte de sens pour les agents. Le PLFSS 2024 et la communication qui l’entoure ne rectifient pas le tir. La pratique du dialogue social est une voie essentielle pour retrouver une dynamique positive : il reste pourtant erratique. La conférence annuelle sur les bas salaires qui se tiendra le 16 octobre affiche son intention de stimuler les négociations de branche. L’Etat employeur, lui, reste réticent à engager une négociation construite. Pendant ce temps, les partenaires sociaux ont bien du mérite à trouver un accord sur l’assurance chômage ou les retraites complémentaires dans un cadre financier préalablement contraint par l’Etat, qui laisse planer la menace d’une ponction des régimes concernés gérés paritairement. Dans nos secteurs, alors qu’un accord semble se dessiner sur le chantier de la convention collective étendue de la BASSMS, la tournure prise par les discussions statutaires des corps de direction conduit le SYNCASS-CFDT à appeler à la grève et à la mobilisation le 19 octobre prochain. Aucun arbitrage sur les modifications espérées concernant le statut des directeurs des soins, discussions enlisées sur la transposition du statut des administrateurs de l’Etat pour les DH, mise à l’écart délibérée des D3S de la réforme de la haute fonction publique : la coupe est pleine ! La différence de traitement comme de calendrier entre la fonction publique de l’Etat et la fonction publique hospitalière est flagrante ! Tous les collègues doivent exprimer haut et fort leur besoin de reconnaissance et de considération. Ce début d’automne aux températures anormalement élevées, après une fin d’été éprouvante et l’enchaînement d’évènements dramatiques, manifeste une nouvelle fois l’ampleur du réchauffement climatique et de ses impacts sanitaires tant pour les salariés, y compris ceux de nos établissements, que pour les populations. C’est conscient de cet enjeu que la CFDT, sous l’impulsion de sa nouvelle secrétaire générale, en a fait un axe majeur dans l’expression de ses prises de positions et de ses revendications, tant dans le registre de la gestion de crise que dans celui des politiques de moyen et long terme. Le SYNCASS-CFDT s’implique résolument dans cette démarche : le défi que pose le changement climatique au système de santé sera le thème de la journée nationale du 24 novembre prochain. Nous aurons à cœur de prendre la pleine mesure des implications de ce bouleversement et de réfléchir aux voies et moyens pour y faire face. Nous vous attendons nombreux et motivés !

MOBILISATION NATIONALE DES CORPS DE DIRECTION DE LA FPH – 19 octobre confirmé, la mobilisation doit s’amplifier !

Face à l’enlisement des discussions sur la déclinaison de la réforme de la haute fonction publique dans la fonction publique hospitalière, le SYNCASS-CFDT, le CHFO et l’UFMICT-CGT appellent à une journée de grève et de mobilisation nationale des trois corps de direction le 19 octobre. Pour les DH, les discussions sont à l’arrêt depuis juin 2023, tant sur le régime indiciaire qu’indemnitaire, sans compter les critères de changement de grade ou le classement des emplois fonctionnels. Pour les D3S, la réunion du 3 juillet dernier a démontré que la DGOS écartait le corps de la réforme de la haute fonction publique. Les propositions faites creusent l’écart avec le corps des DH, et sont loin d’être à la hauteur des responsabilités exercées par les D3S. C’est inacceptable ! Pour les DS, une seule réunion s’est tenue sans aucune suite. L’engagement pris lors des négociations du Ségur de revoir l’accès au corps n’est pas tenu ; les insuffisances du statut d’avril 2022 restent en l’état. Hier s’est tenue à notre demande commune une rencontre au ministère de la transformation et de la fonction publiques ; le cabinet du ministère de la santé et de la prévention, la DGOS et le CNG étaient présents. Le SMPS était également invité. Deux élèves des promotions ED3S 2022-2023 et 2023-2024 ont été associés à cette rencontre.  Ce rendez-vous n’apporte pas les clarifications attendues. Ce que nous avons appris : Le retard pris ne permet plus une réforme applicable au 1er janvier 2024. L’objectif serait de présenter les textes concernant les DH au conseil supérieur de la fonction publique hospitalière de décembre 2023. Il s’agit de la transposition de la réforme de la haute fonction publique incluant la refonte des carrières et des grilles ainsi que le nouveau régime indemnitaire RIFSEEP. Des “mesures spécifiques” concernant les DS et D3S seraient prises début 2024. Ces mesures ne sont pas présentées comme une transposition de la réforme, et n’engloberaient pas le passage à un nouveau régime indemnitaire. Les propositions émises le 3 juillet pour les D3S sont remisées ; il y aurait un nouveau projet « un peu plus important ». Des groupes de travail seraient relancés en novembre mais aucun calendrier n’a été communiqué. Nos trois organisations relèvent que ce qu’elles ont exprimé avec force le 3 juillet sur le caractère inacceptable des propositions pour le corps D3S a été partiellement entendu, malgré l’incohérence des réponses apportées par nos interlocuteurs. En conséquence, nous avons toutes les raisons d’amplifier la mobilisation : La logique de la réforme de la haute fonction publique n’est toujours pas respectée : les deux cabinets répètent qu’il n’y a pas à leurs yeux de hiérarchie entre les corps mais aucun signal n’est donné pour concrétiser cette position de principe ; l’incohérence persiste dans le traitement différencié des corps de direction. Les contradictions perdurent : le régime indemnitaire, l’articulation entre les statuts et l’accès aux emplois demandent un traitement global qui n’est toujours pas sur la table. Toutes les organisations ont souligné le caractère très négatif d’un calendrier différent selon les corps. Il nous faut tous peser pour que la réforme de la haute fonction publique s’applique à tous et améliore la situation de chacun ! Rejoignez-nous pour un rassemblement des directeurs de la fonction publique hospitalière le jeudi 19 octobre 2023, à 11h, devant le ministère de la santé et de la prévention, point de rendez-vous au 14 avenue Duquesne, Paris 7ème. Nos organisations prennent en charge le déplacement de leurs adhérents. Les élèves directeurs en formation à l’EHESP se mobilisent fortement et ont pris l’initiative d’une caisse de grève pour soutenir leur déplacement à Paris : chacun peut y contribuer. Nous vous proposons un modèle pour se déclarer gréviste, auprès de l’ARS ou du chef d’établissement selon la situation. Il est tout à fait possible de ne déclarer qu’une demi-journée ou une heure de grève, en fonction de vos disponibilités. Merci de nous informer de ton intention de faire grève en répondant à ce rapide questionnaire afin de rendre compte du niveau de la mobilisation. Nous comptons sur chacun de vous. Maxime MORIN Philippe GUINARD      Thomas DEREGNAUCOURT