La séance d’aujourd’hui, première de l’année 2025, est maintenue malgré l’absence de dossiers à l’ordre du jour. Lueur d’espoir de la reprise d’un dialogue social constructif ?
Catégorie : Actualités
Cette première instance collégiale de l’année est l’occasion de présenter à chacune et chacun nos meilleurs vœux et de prendre, individuellement comme collectivement, de bonnes résolutions. Le SYNCASS-CFDT sacrifie bien volontiers à cette tradition en souhaitant en premier lieu que cette instance, qui s’appuie sur un travail de préparation exigeant et conséquent, aussi bien pour les équipes du CNG que pour les partenaires sociaux en lien constant avec les candidats, continue à être riche et constructive, dans le respect des règles de fonctionnement traduites dans les lignes directrices de gestion, validées en comité consultatif national.
Comment débuter cette année 2025 en mettant à distance les multiples motifs d’inquiétude que l’actualité déverse ces dernières semaines ? La persistance de la guerre en Europe, le conflit au Proche-Orient et sa résonance dans le débat public en France, l’arrivée d’un pouvoir personnel et autocratique décomplexé aux Etats-Unis saturent les débats.
Les listes des emplois fonctionnels des établissements publics de santé (emplois de chefs et d’adjoints) ont été actualisées par une décision en date du 22 janvier 2025 et publiées sur le site du CNG. Cette actualisation prend en compte les évolutions des directions communes et fusions suivies par le CNG au 31 octobre 2024, avec les données budgétaires consolidées de l’année 2022.
Madame la directrice générale, chers collègues, le SYNCASS-CFDT vous adresse ses meilleurs vœux pour cette année qui débute sous des auspices bien chargés en incertitudes de toute nature. Que cela ne nous empêche pas de souhaiter le meilleur à toutes et tous, en particulier aux équipes du CNG dans son ensemble et au département de gestion des directeurs en particulier.
Alors que 2024 s’achève, notre système de santé se trouve à un tournant critique, confronté à l’absence d’une vision nationale affichée et à des moyens budgétaires toujours insuffisants. La nomination d’un nouveau Premier ministre n’efface pas les incertitudes. Fidèles à leur engagement, les directeurs continueront d’être les garants de la sécurité et la continuité dans la prise en charge des patients et l’accompagnement des résidents. Cependant, ils devront redoubler d’efforts pour que ce contexte exceptionnel n’entraîne pas de répercussions négatives sur le terrain.
La dernière CAPN D3S du mois de septembre se réunissait juste après l’annonce de la composition du nouveau gouvernement qui mettait fin à deux mois d’attente inexplicable. L’instabilité politique ne s’est pourtant pas atténuée, cristallisée autour des projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale (PLFSS). Nous voici dans l’attente d’une énième recomposition gouvernementale.
La CAPN programmée le 10 décembre ne pourra se tenir faute de dossiers à mettre à l’ordre du jour. Cette annulation, dont le CNG ne juge même plus utile d’en informer les membres et représentants des organisations syndicales, est la parfaite illustration de l’appauvrissement généralisé du dialogue social, du fait de nos autorités étatiques et malgré nos interpellations régulières, depuis que la promulgation de la loi du 6 août 2019 relative à la transformation de la fonction publique a réduit à peau de chagrin les compétences de cette instance nationale des commissions paritaires.
Cette séance de la CAPN des directeurs d’hôpital se tient alors que les fonctionnaires et agents publics sont appelés à la grève et à la mobilisation. La colère suscitée par les annonces des mesures relatives au traitement des arrêts maladie et à la politique salariale a été redoublée par des propos provocateurs émanant du ministre de la fonction publique.
L’actualité internationale de ces dernières semaines est marquée par l’élection américaine et ses prolongements dans le monde entier. La nette victoire de Donald TRUMP a une résonance particulière, différente de la sidération qu’avait suscitée sa première élection en 2016. L’exercice du pouvoir durant son premier mandat n’a pas produit l’atténuation de ses positions marquées par des propos outranciers, des allégations mensongères et des options tranchées en termes de commerce international, d’immigration ou de politique extérieure.